La commune
La commune : ses origines, son territoire
Les nombreuses découvertes archéologiques effectuées dans la région de LILLE prouvent que notre territoire faisait partie de la cité des Ménapiens où l’implantation gauloise est attestée de façon certaine à au moins 500 ans avant notre ère.
En 2009, les équipes de l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives, travaillant sur le site d’un nouveau lotissement devant voir le jour au hameau de Merchin, découvrirent les traces d’une nécropole mérovingienne comportant 97 tombes datant du V° au VII° siècle ainsi qu’une ferme gallo-romaine.
A l’époque féodale, LESQUIN faisait partie de la Châtellenie de LILLE instituée en 1038 par Bauduin V, comte de Flandres.
Les étymologistes ont assigné plusieurs origines au nom de notre village. On a dit que « Lesquin, Lechin » était pour le « chin », « le clos », comparable à « Lequin », hameau de Presles, ( Val d’Oise ), désigné en latin par cunéus, angulus, ( le coin ). Monsieur Mannier, étymologiste reconnu, indique que « Lechin », « Lekin », est plus vraisemblablement un nom d’origine germanique et paraît être « Lekem », « Lec-Hem », composé de la finale « hem », « hein », ( demeure, habitation ).
Une chose est certaine, notre village nous est connu dès 1066, au moment de son édification en paroisse intervenue dans le cadre de la fondation de la Collégiale Saint-Pierre de LILLE.
De forme, irrégulière, notre territoire mesure environ 4,5 kilomètres dans sa plus grande longueur, ( du Nord-Nord Est au Sud-Sud Est ), et 3,5 kilomètres dans sa plus grande largeur, ( d’Est en Ouest ).
Sa superficie est d’environ 841 hectares, avec un point culminant, ( 57,37 mètres ), se situant au Moulin de Lesquin. Le point le plus bas, ( 30,76 mètres ), se trouve au niveau du hameau de Merchin. Les repères intermédiaires indiquent 53,56 mètres près de l’église, 48,62 mètres au passage à niveau de Gamans, et 44,21 mètres au passage à niveau d’Eveltin.
Les armoiries restées attachées à notre commune sont celles de la seigneurie d’HAYNIN près de Saint Ghislain. Jean de HAYNIN, seigneur de LESQUIN, portait « d’or à la croix engrêlée de gueules ». La lecture du blason reste inchangée, que celui-ci soit représenté en couleurs ou en noir et blanc avec les hachures de convention.
Un peu d'histoire : Les sapeurs pompiers
Photo : Les sapeurs pompiers, 12 juin 1951
Dans sa circulaire du 21 juin 1852, Monsieur le Préfet du Nord insista pour qu’il soit établi un corps de sapeurs pompiers dans toutes les localités possédant des pompes à incendie ou qui seraient disposées à en faire l’acquisition. Dans cette optique, Monsieur Désiré MARCHAND, maire de la commune, demanda à l’architecte supervisant la construction de l’école et de la mairie rue Victor Hugo, de prévoir l’édification d’un hangar « devant servir de remise à l’instituteur, au dépôt d’objets divers des services municipaux et à une compagnie de Sapeurs Pompiers si elle venait à se créer ».
Ce fut chose faite en 1857. Les membres du Conseil Municipal les plus imposés décidèrent de la création d’une compagnie de Sapeurs Pompiers au cours de leur réunion du 19 février.
Entièrement subventionnée par la commune, elle était composée de 25 hommes se trouvant sous le commandement de MM Zéphirin MARCHAND, lieutenant, Louis ROGER, sous-lieutenant, Edouard COLLETTE, sergent-major, Gustave MARCHAND, Auguste WAROCQUIER et Constant DUMOULIN, sergents. L’achat de l’habillement, de l’équipement et de la pompe, représentant la somme de 2.926 francs, fut assuré par une subvention départementale de 300 francs, le produit d’une souscription lancée auprès des Lesquinois qui recueillit la somme de 626 francs, et par un emprunt de 2.000 francs souscrit par la commune. Cette compagnie fut opérationnelle jusqu’en 1867.